L’infarctus est très rare chez le chien. Cependant, il faut savoir que l’on peut suspecter un arrêt circulatoire lorsque le chien s’effondre en une fraction de seconde et que la respiration s’arrête simultanément. En cas d’arrêt respiratoire simultané, les lésions cérébrales irréversibles apparaissent au bout de trois minutes. Si les infarctus sont excessivement rares chez les chiens, des arrêts cardiaques peuvent survenir lors de pathologies cardiaques sous-jacentes, comme des cardiomyopathies dilatées, des cardiomyopathies congestives ou des insuffisances cardiaques brutalement décompensées. Certaines races sont plus à risques : terre neuve, berger allemand…
L’arrêt respiratoire peut être plus fréquent. Il survient généralement après obstruction des voies respiratoires supérieures (nez, gorge, larynx, pharynx et trachée). Les corps étrangers sont la première source des étouffements. Il convient ainsi de bien cerner les objets à risque tels que des balles trop petites ou des jouets inadaptés. Les œdèmes des voies respiratoires sont aussi des urgences : œdème du larynx, œdème du poumon. La suffocation guette alors rapidement le chien. Cela peut arriver lors d’ingestion de guêpes, de réaction allergique (œdème de Quincke) ou de coup de chaleur, d’électrocution, de morsure par une vipère par exemple.
Dans tous ces cas, il est fondamental d’éviter tout stress à l’animal. Calmer le sujet, le mettre au repos au frais et se rendre le plus rapidement chez le vétérinaire sont les principaux gestes salvateurs.